La ville de Sokodé a abrité ce samedi 24 février 2024, la première édition du Festival des
Arts et Culture TEM (FACTEM), un évènement organisé par l’agence Emergence Communication et Consulting (E2C) et partenaires, parrainé par le Col. Ouro Bang’na Nassam’s.
Pour les organisateurs, le FACTEM est une occasion pour célébrer l’excellence culturelle et redynamiser l’économie locale. C’est également un panel qui, au-delà des festivités, permettra à la communauté TEM d’être propulser au sommet sur le plan culturel, économique et touristique.
M. Tchédé promoteur du festival (FACTEM) dans sa prise de parole, à remercier les garants de us et coutumes TEM, tout en insistant sur la nécessité pour chaque membre de la communauté TÉM de jouer sa partition pour la promotion et le développement de cette riche culture dans l’union l’harmonie et dans l’amour du prochain. Cette culture qui depuis longtemps, fait la fierté du peuple TEM mérite d’être célébrée perpétuellement. Cette responsabilité incombe à tous, et chacun devra jouer un grand rôle pour la consommation et la promotion de celle-ci. «Quand je prends l’exemple du pagne traditionnel Tem, il est particulier, il est unique en son genre, aujourd’hui pour nous, il est question de faire en sorte que ce pagne traditionnel puisse être représentatif, qu’il soit porté à l’extérieur et qu’il soit compétitif sur le marché international. Mais avant que cela ne soit possible il faudra qu’au niveau local, nous soyions fiers de le porter», a-t-il martelé .
Le chef canton de Kandabara, porte parole des garants des us et coutumes a demandé aux organisateurs de FACTEM de ne pas se désengorger, «la constitution Togolaise en son article 143 dit que le chef traditionnel est le gardien des us et coutumes, donc c’est une opportunité d’accentuer positivement dans la consomation dans le comportement et de rendre la culture Tem perpétuel, et inviter tous les fils tem et particulièrement les organisateurs du FACTEM de s’intéresser aussi de l’écriture Tem ».
Le chef canton pour terminer à demandé à FACTEM d’asseoir des bases solides pour que ce festival soit pérenne pour le bien de la communauté Tem.
Le promoteur a, pour finir, annoncé la création prochaine de l’association des arts et culture tem qui s’attellera à mettre en œuvre la politique de gestion des affaires culturelles et artisanales du peuple tem.
Notons que la culture, c’est ce qui reste quand on a tout perdu. Cela veut dire que si nous tenons encore à notre culture, nous devons la promouvoir.
Yassir T.